Georges Lech, buteur des Bleus à 18 ans, en février 1964

Publié le 16 septembre 2017 - Bruno Colombari

L’ORTF brosse le portrait de deux nouveaux attaquants aux trajectoires opposées, Jean-Louis Buron et Georges Lech. Le premier ne sera plus jamais international, le deuxième traversera dix années de vaches maigres jusqu’en 1973.

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Bien avant Kylian Mbappé, à une époque lointaine où Michel Platini n’avait que huit ans et où les amateurs de football apprenaient à se passer de Raymond Kopa (suspendu par la Fédération), l’ailier droit lensois Georges Lech avait connu des débuts fracassants en sélection, marquant dès sa deuxième sélection contre la Suisse à 18 ans et cinq mois (le 11 novembre 1963). L’ailier gauche de Rouen, Jean-Louis Buron, connaissait la même trajectoire, mais à 29 ans.

Quelques semaines plus tard en février 1964, l’ORTF diffuse, dans le cadre des Coulisses de l’exploit (!), un portrait des deux ailiers des Bleus, dans un montage alterné sensé mettre en évidence les différences entre le débutant du Nord, semi-professionnel, apprenti chaudronnier et encore mineur (la majorité légale est à 21 ans à l’époque) et le Normand vétéran filmé dans la ferme de ses parents, en train de traire les vaches.

Si le commentateur Jean Marquet s’emmêle un peu les pinceaux en annonçant le prochain « quart de finale éliminatoire de la Coupe du monde contre la Hongrie » (il s’agit de la Coupe d’Europe des Nations), le reportage a des faux airs de la Vache et le Prisonnier, le film d’Henri Verneuil sorti cinq ans plus tôt avec Fernandel dans le rôle principal.


 

La carrière de Jean-Louis Buron en équipe de France ne dépassa pas la quatrième sélection, en décembre 1963 contre la Belgique. Au moment du reportage, il ne le savait pas encore mais il n’était déjà plus international.

Celle de Georges Lech fut plus conséquente puisqu’elle dura dix ans, jusqu’en mars 1973. Il marqua six autres buts (en 35 sélections) mais ne jouera jamais de phase finale, n’étant pas retenu en 1966 alors que les Bleus manquaient la Coupe du monde 1970 et n’allant pas bien loin aux championnats d’Europe 1964 et 1968 (quarts de finale).

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